Agriculture : l'anglais pour doper l'activité
Les agriculteurs cherchent de plus en plus à se diversifier pour mieux gagner leur vie. Certains apprennent l'anglais pour accueillir au mieux les touristes anglo-saxons dans leurs propriétés.
Au coeur des vignes, un cours d'anglais s'improvise. On apprend directement son vocabulaire par rapport aux éléments sur place. L'objectif de ces vignerons de Thouarcé (Maine-et-Loire), savoir présenter leur domaine et le travail de la vigne à de potentiels touristes anglo-saxons. "Les clients étrangers posent de plus en plus de questions. Ils veulent savoir comment sont vinifiés les vins", explique Gilles Bigot, responsable d'exploitation.
"Être un peu plus professionnels"
Autre exercice très concret, à l'intérieur cette fois, une commande par téléphone. Gilles Bigot joue le rôle d'un acheteur américain. À l'autre bout du fil, une vigneronne fait le maximum pour lui vendre son vin. "Par rapport à un client étranger, on est plus susceptibles de répondre positivement à sa demande, et d'être un peu plus professionnels. C'est un plus", se réjouit Géraldine Cailleau, vigneronne. Au total, tous auront deux heures de cours par semaine pendant six mois, pour un coût de 800 euros par stagiaire, payés par les fonds de formations professionnelles de vignerons.
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