Académie française : la féminisation des métiers approuvée
L'Académie française approuve la féminisation des noms de métier. Des écrivaines, des cheffes, il y en a déjà en Belgique et en Suisse depuis longtemps.
Dit-on une sapeure-pompier ou une sapeuse-pompière ? Une auteure ou une autrice ? Derrière ces questions se cache une petite révolution fomentée sous la coupole de l'Académie française. Après des années à freiner des quatre fers, elle s'est prononcée en faveur de la féminisation des noms de métier. Par exemple, la procureure, une écrivaine, ou encore madame la maire.
Le choix du mot laissé libre
L'Académie française, gardienne du bon usage de la langue française, dit se montrer sensible aux évolutions de la société et au fait que les femmes s'interrogent sur la définition de leur métier. Pour autant, aucune liste exhaustive ne sera dressée pour n'interdire aucune forme d'écriture et laisser une liberté de choix. "Établir une liste semblerait dire 'voilà ce qu'il faut faire et tout ce qui n'est pas dans la liste vous n'avez pas droit de le faire', on ne voulait pas du tout se comporter comme des gendarmes", explique Danièle Sallenave, membre de l'Académie française. L'institution propose, mais n'impose pas. Au final, c'est l'usage qui fera le mot.
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