Le plan social d'Alcatel-Lucent réduit de 900 postes à moins de 700
L'équipementier avait initialement annoncé la suppression de 10 000 postes dans le monde, dont 900 en France.
Le plan social chez Alcatel-Lucent sera un peu moins important que prévu, selon son directeur général. Michel Combes annonce dans un entretien au Monde publié mercredi 15 janvier que le plan de suppressions de postes au sein de l'équipementier en télécommunications passe de 900 postes "à moins de 700". Cet entretien paraît au moment où débute un comité central d'entreprise (CCE) pour évoquer le volet social du plan de restructuration annoncé en octobre.
L'équipementier avait initialement annoncé la suppression de 10 000 postes dans le monde, dont 900 en France. Un projet jugé "excessif" par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Michel Combes explique que "la mobilisation des pouvoirs publics a donné des résultats concrets. Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin, sa ministre déléguée à l'Economie numérique, ont très vite interpellé les acteurs du secteur, à commencer par les opérateurs de télécom, pour qu'ils se rapprochent d'Alcatel-Lucent."
Le directeur général ajoute que le CCE en cours "donne le coup d'envoi de l'information-consultation avec les syndicats" sur les mesures qui "vont être prises dans le cadre du plan 'Shift'", le plan stratégique du groupe. Un peu plus tôt, le groupe de conseil en technologies Altran avait indiqué qu'il allait intégrer dans ses équipes environ 170 ingénieurs spécialisés du site d'Orvault (Loire-Atlantique) dont Alcatel-Lucent entend se débarrasser dans le cadre de son plan. Ce site, qui emploie 483 personnes, doit quitter le périmètre du groupe d'ici fin 2015.
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