Le gouvernement ne veut pas de licenciements secs chez Air France
La compagnie française l'a reconnu hier, lors de la présentation d'un plan de réorganisation de ses activités : elle a décelé "des sureffectifs" . Un terme qui inquiète les salariés, et le gouvernement. Frédéric Cuvillier, le nouveau ministre délégué aux Transports a donc évoqué ses craintes lors d'un entretien avec le PDG d'Air France. Les craintes d'un actionnaire, puisque l'État détient 15,9% du numéro deux européen du transport aérien.
Dans un communiqué, le ministère explique qu'il sera "particulièrement attentif tout au long des mois à venir à ce que la compagnie, qui compte 53.000 salariés, puisse se donner les moyens de son redressement" ... Mais "en écartant tout plan prévoyant des départs non volontaires" . Il demande par ailleurs d'avoir "une information complète de l'évolution de la situation d'Air France et de ses salariés" .
Aucune précision sur les réductions d'effectifs
Air France a présenté hier un plan de réorganisation de ses activités court et moyen courrier. Il prévoit notamment de faire monter en puissance la compagnie "low-cost" du géant du transport aérien, Transavia, et la création d'un pôle régional regroupant trois compagnies existantes.
En revanche, sur le nombre d'emplois en trop (donc pontentiellement à supprimer), la compagnie ne veut pas communiquer avant la deuxième quinzaine de juin. Le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, dit toutefois souhaiter qu'on évite des licenciements secs.
Air France veut économiser deux milliards d'euros d'ici la fin de l'année 2014.
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