Emplois aidés : au régime sec
Les contrats aidés vont encore faire les frais des nouvelles coupes budgétaires. Ils ne seront que 154 000 cette année, contre plus du double l'an dernier. Un coup dur pour les associations.
Chaque jour depuis avril, Chris Gourreau entraîne les jeunes espoirs du basket local à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Le jeune homme de 18 ans bénéficie d'un PEC : un contrat parcours emploi compétence, cette nouvelle version du contrat aidé avec à la clé, une formation et un diplôme. Financé à 40% par l'État, le PEC est aussi une aide précieuse pour les associations, ce que confirme Pascal Frachetto, l'administrateur du club de basket : "Embaucher quelqu'un à 35 heures par semaine avec les charges actuelles... Un club comme le nôtre ne pourrait pas supporter toutes ces charges."
320 000 contrats aidés en 2017, 140 000 budgétés pour 2018
À Saint-Nazaire, le bassin d'emploi se porte bien, notamment grâce aux chantiers navals. Mais les entreprises privées n'ont plus accès aux contrats aidés. Un tremplin qui manque cruellement à la mission locale pour placer les jeunes les plus éloignés du marché du travail. Plus de contrats aidés pour les entreprises, qui sont désormais réservés aux collectivités territoriales et aux associations qui s'adressent aux enfants. Il y avait 320 000 contrats aidés en 2017 et seulement 140 000 sont budgétés pour 2018.
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