Emploi : les Hauts-de-France font face à une pénurie de chauffeurs routiers
Dans le nord de la France, de nombreux postes de chauffeur routiers sont recherchés.
Virage professionnel pour Lionel Loeil. À 22 ans, il vient de quitter lun emploi dans le bâtiment pour se lancer dans le transport. Première étape, la formation. "L'entreprise m'a proposé de financer mon permis routier super lourd et, en échange, je dois signer un CDI avec une période d'essai de deux mois. C'est plus attrayant un salaire de routier qu'un salaire dans le bâtiment", confie Lionel Loeil, apprenti chauffeur poids lourd. Sur cette plateforme d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ils sont une centaine à être formés chaque année, bien peu au regard de la demande.
Amplitudes horaires très importantes
Près de 2 000 postes de chauffeur poids lourd sont à pouvoir aujourd'hui dans les Hauts-de-France. "On a une recrudescence de besoins. On a eu la période Covid qui explique aussi qu'il y a peut-être eu un ralentissement et on a des entreprises qui recherchent énormément", confie Virginie Piepers, directrice d'un centre de formation. Malgré des salaires corrects, le métier n'est pas suffisamment attractif : les amplitudes horaires, très importantes, font fuir les candidats.
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