Éboueur, un métier qui séduit
Le métier d'éboueur attire de plus en plus de candidats. France 2 vous le fait découvrir en suivant le parcours de trois d'entre eux.
Le métier d'éboueur n'a plus une mauvaise image. Les postulants sont de plus en plus nombreux. David, Samba et Muriel sont éboueurs (et donc fonctionnaires) depuis respectivement deux, 16 et 10 ans.
Leurs journées débutent à 6 heures. "C'est une habitude à prendre. On se lève tôt, mais on quitte de bonne heure aussi", confie David. Muriel apprécie ce système : elle peut s'occuper de ses enfants après son service. Les tournées se font au pas de course. Il faut faire vite car les automobilistes klaxonnent vite. "On a l'habitude", lâche David.
Un salaire satisfaisant
Les gestes sont répétitifs. Les douleurs se réveillent face à des bacs débordants de déchets. En riant, David reconnaît que "l'odeur du poisson, l'été, c'est quand même désagréable". Muriel, qui balaye beaucoup, n'aime pas trop "la période d'hiver" à cause du froid et "la période des feuilles" car "on a l'impression d'avancer dans le vide".
Et le salaire ? Il est de 1 600 euros net (2 200 euros pour un conducteur poids-lourds). Samba, qui n'a pas de diplôme, est très satisfait de sa paye, pour 33 heures de travail par semaine. "On aimerait toujours gagner plus. Mais avec ça déjà, j'arrive à subvenir à mes besoins. (...) Donc pour l'instant, je ne me plains pas", déclare-t-il à France 2.
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