Le vice-président de l'UMP a brocardé "de faux contrats sous perfusion d'argent public" et dénoncé des "emplois financés par le déficit et la dépense publique".
En matière de lutte contre le chômage, "la droite aurait fait beaucoup mieux", a tranché Christian Estrosi, jeudi 28 novembre sur France 2, alors que François Hollande reconnaît implicitement qu'il ne parviendra pas à inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année.
"Si le chômage baisse ce soir, ça veut dire que le gouvernement aura déployé tous ses efforts pour faire signer des contrats aidés, des contrats d'avenir, c'est-à-dire de faux contrats, des contrats sous perfusion d'argent public", a estimé le vice-président de l'UMP, à quelques heures de la publication du nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en octobre.
"J'ai refusé à Nice de signer des contrats d'avenir", a expliqué le député-maire de la ville. "Mais j'investis beaucoup pour réaliser les équipements dont ma ville, mon agglomération, ma métropole ont besoin", a-t-il assuré. "Nous mettons des clauses d'insertion qui imposent aux entreprises attributaires de marchés publics de faire des formations et de signer des CDI avec des jeunes." Et l'ancien ministre de l'Industrie de conclure : "Ça rapporte et ça crée beaucoup plus d'emplois que les emplois financés par le déficit et la dépense publique."
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