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L’apprentissage : une opportunité mal considérée

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L’apprentissage : une opportunité mal considérée
L’apprentissage : une opportunité mal considérée L’apprentissage : une opportunité mal considérée (FRANCE 2)
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Malgré les souhaits de François Hollande, la popularité de l’apprentissage laisse à désirer. Comment expliquer ce désintérêt des étudiants ? Jean-Paul Chapel, sur notre plateau, nous en dit plus. 

Le précédent président voulait 500 000 apprentis. Mais on en est encore loin : "Après avoir plafonné à 438 000, le nombre d’apprentis a diminué depuis 2012. On en compte aujourd’hui 405 000", indique Jean-Paul Chapel. Pourquoi si peu ? "Le gouvernement précédent a envoyé un signal négatif en réduisant l’aide financière. L’apprentissage, au-delà de ça, souffre surtout d’une mauvaise image ; c’est une filière qui n’est pas valorisée. À formation égale, l’éducation nationale privilégie l’enseignement théorique."

Un "tremplin idéal"

Les apprentis sont les plus nombreux dans certains secteurs : "Le bâtiment (64 000), mais aussi le commerce (58 000) et évidemment l’hôtellerie et la restauration (36 000)". Par ailleurs, c’est "le tremplin idéal pour l’emploi. 65 % de jeunes apprentis sont embauchés, la moitié d’entre eux dans l’entreprise où ils ont effectué leur apprentissage."

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