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FO défend les contrats aidés qui permettent "l'insertion des demandeurs d'emploi"

Michel Beaugas, en charge de l'emploi au syndicat Force ouvrière, a pris position en faveur des contrats aidés, jeudi sur franceinfo, après l'annonce du ministre du Travail de réduire leur nombre.

Article rédigé par franceinfo
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Un panneau de l'agence Pôle emploi de Saint-Louis (Haut-Rhin), le 24 janvier 2017. (MAXPPP)

"Un contrat aidé, ce n'est pas simplement un contrat de travail. C'est surtout un contrat qui permet l'insertion des demandeurs d'emploi", a expliqué, jeudi 17 août, sur franceinfo, Michel Beaugas, secrétaire confédéral en charge de l'emploi à Force ouvrière en réaction à la baisse du nombre des contrats aidés annoncée par le gouvernement. 

Plus de la moitié des contrats "trouvent un emploi"

"Il faut faire une différence entre deux chiffres, celui des emplois aidés global, dont ceux de l'Education nationale, et ceux qui sont dans le privé, a-t-il ajouté. Ils sont bien meilleurs dans le privé, 57% des contrats aidés trouvent un emploi à la suite de ce contrat."

En 2016, 4,5 milliards d'euros ont été déboursés pour les contrats aidés. Au moment où le gouvernement veut faire des économies, ce n'est pas négligeable. "Non, parce que dans ces cas-là ce sont des gens qui se retrouveront demandeurs d'emploi et qui seront indemnisés par l'assurance chômage", a répondu Michel Beaugas.

Avec les contrats aidés, "on prépare l'avenir"

Pour la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ces contrats sont coûteux et inefficaces. Pour d'autres, c'est un moyen détourné de faire baisser les chiffres du chômage. "Ces personnes sont quand même en emploi sur des CDD de longue durée et des CDI. Donc, on ne fait pas artificiellement baisser le nombre de chômeurs, on prépare l'avenir. Nous nous n'opposons pas, comme l'a fait la ministre, à la formation professionnelle et à l'insertion. Les deux sont nécessaires et complémentaires", a insisté Michel Beaugas.

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Education, est en visite mercredi et jeudi à La Réunion où 18 des 24 maires de l'île ont décidé de reporter la rentrée scolaire à la semaine prochaine. Une façon de protester contre la baisse du nombre de contrats aidés annoncée par le gouvernement.

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