Chômage partiel : 850 suspicions de fraude déjà comptabilisées
Alors qu’il a usé massivement du chômage partiel, le gouvernement se montre désormais prudent sur son usage. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a révélé que 850 suspicions de fraude avaient été décelées.
Afin de limiter les plans sociaux en série et aider les entreprises à passer la crise, le gouvernement a beaucoup misé sur le chômage partiel, un système très facile à mettre en place. De très nombreuses entreprises y ont eu recours. Plus de 7 millions de salariés étaient concernés en mars, jusqu’à 8,7 millions en avril. Le ministère du Travail avait promis de faire la chasse aux fraudes, et vient de communiquer un premier bilan. Sur les 3 000 premiers contrôles, 850 soupçons de fraude ont été relevés, et quatre procédures pour escroquerie engagées.
Les précaires fortement touchés
Les salariés qui ont bénéficié du chômage partiel ont vu leurs revenus baisser pendant le confinement. Jean-Paul Chapel était en plateau lors du 20 Heures pour évoquer la question. "Parmi les perdants, les salariés en chômage partiel, qui ont perdu 16% de leur salaire net pendant cette période. On retrouve aussi les intérimaires, les contrats courts non renouvelés ou encore les indépendants, artisans ou commerçants très impayés par l’épidémie", rapporte le journaliste.
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