Cet article date de plus de trois ans.

Assurance chômage : les syndicats demandent son retrait total

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Assurance chômage : les syndicats demandent son retrait total
Assurance chômage : les syndicats demandent son retrait total Assurance chômage : les syndicats demandent son retrait total (France Info)
Article rédigé par franceinfo - Sorya Khaldoun
France Télévisions

La réforme de l'assurance-chômage devrait rentrer en vigueur le 1er juillet prochain. Michel Perrier, journaliste économique, est présent sur le plateau du 23h de franceinfo, jeudi 13 mai.

La réforme de l'assurance-chômage devrait rentrer en vigueur le 1er juillet prochain. Elle pourrait entraîner la baisse des allocations mensuelles des plus précaires. Les syndicats mènent une bataille depuis plusieurs mois contre cette réforme. "Ils ont marqué un point puisque le gouvernement vient de revoir sa copie", rapporte le journaliste Michel Perrier sur le plateau du 23h, jeudi 13 mai. "Il s'agit du calcul des indemnités de certains chômeurs qui ont eu des événements particuliers, comme un arrêt maladie, un congé maternité, du chômage partiel", ajoute-t-il. En raison des nouvelles modalités de calculs, ils risquaient de perdre jusqu'à un tiers de leurs allocations. Le gouvernement a reconnu son erreur et vient de proposer un nouveau calcul qui permet de limiter la perte de ces indemnités.

Un recours en Conseil d'État

"Il se trouve que ce calcul ne serait pas compatible avec le droit du travail. C'est un rebondissement qui illustre la difficulté du gouvernement a trouvé un accord avec les syndicats sur cette réforme de l'assurance-chômage", explique le journaliste Michel Perrier. Alors que la réforme doit entrer en vigueur d'ici deux mois, un recours devant le Conseil d'État va être déposé concernant l'ensemble de la réforme. "Quel que soit le recours de ce Conseil d'État, les syndicats continuent à demander le retrait total de cette réforme de l'assurance-chômage", conclut le journaliste. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.