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Assurance chômage : les derniers chiffres montrent que "la réforme est absolument malvenue", selon le secrétaire général de Force ouvrière

"Les contrats courts, ou très courts, de moins d'un mois, restent très largement majoritaires", a pointé Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière, ce jeudi sur franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
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Conférence de presse d'Yves Verrier, secrétaire général de Force ouvrière, au siège de FO à Marseille, le 17 septembre 2020. (VALERIE VREL / MAXPPP)

La réforme de l'assurance chômage, entrée en vigueur au 1er octobre, "est absolument malvenue", un sentiment renforcé par les chiffres du chômage au 3e trimestre, publiés mercredi, a estimé Yves Veyrier, le secrétaire général de Force ouvrière (FO), jeudi 28 octobre sur franceinfo.

Ces derniers, publiés par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, montrent que si le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, sans aucune activité, a baissé de 5,8% ce trimestre en France métropolitaine, et de 10% sur un an, il a augmenté de 6,5% entre juillet et septembre, et de 9,5% sur un an pour la catégorie C, celle des demandeurs d'emploi qui ont travaillé au moins 79 heures par mois.

Baisse des allocations de l'ordre de 17%

Yves Veyrier pointe ce phénomène de vases communicants, ajoutant que "les contrats courts, ou très courts, de moins d'un mois, restent très largement majoritaires, de l'ordre de 64% des contrats créés". Ils sont notamment signés par beaucoup de demandeurs d'emploi actuellement en catégorie C. Or, ce sont ces travailleurs, en augmentation sur un an, "qui vont être pénalisés par la réforme de l'assurance chômage", selon lui.

Cette réforme va entraîner une baisse de l'ordre de 17% du montant des allocations chômage pour les "permittents", ces salariés qui enchaînent contrats courts et périodes d'inactivité, selon les estimations de l'Unedic. Il faudrait plutôt "sanctionner les entreprises qui abusent des contrats courts", estime le secrétaire général de FO.

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