Le déficit de l’assurance chômage a explosé en 2020. Le nombre de demandeurs d’emploi ne cesse d’augmenter à mesure que les plans sociaux s’enchaînent. Au total, 420 000 chômeurs supplémentaires seront à indemniser d’ici la fin de l’année. L’UNEDIC finance également une partie de l’activité partielle, alors que ces recettes se tarissent. Au lieu des 900 millions d’euros de déficit prévu avant la crise, il se chiffre à 18,7 milliards pour 2020.Soutenir l'économieAlors que l’UNEDIC ne prévoyait aucun déficit en 2021, il estime celui de l’an prochain à 9,7 milliards d’euros. Un mal nécessaire pour Eric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l’OFCE. "Cette activité partielle permet de maintenir des personnes dans l’emploi" et d’offrir aux ménages "un pouvoir d’achat", et donc des recettes à l’État.