Ascoval : le bras de fer continue
L'aciérie Ascoval, située à Saint-Saulve, dans le Nord, est aujourd'hui menacée de fermeture. Le gouvernement examine une offre de reprise d'un groupe franco-belge. Les salariés se sont rendus sur le site de leur principal actionnaire, vendredi 26 octobre.
Quelques pneus en flammes pour bloquer l'usine de leur principal client. Les salariés d'Ascoval ont décidé de s'en prendre à l'entreprise Vallourec, client de leur usine, mais aussi actionnaire de leur entreprise. Vallourec refuse de soutenir financièrement l'offre de reprise qui permettrait, selon eux, de sauver Ascoval. "Il faudrait que Vallourec nous donne dix-huit mois de travail, seulement dix-huit mois, mais il ne veut pas nous les donner et on risque de tous se retrouver au chômage", s'indigne Bernard Poirson, un salarié d'Ascoval.
281 emplois menacés
Pour maintenir leurs 281 emplois, les salariés d'Ascoval empêchent les salariés de Vallourec de se rendre au travail. Des salariés de l'acier, comme eux, qu'ils essaient de rallier à leur cause. Ascoval, en liquidation judiciaire, ne dispose plus que d'une dizaine de jours pour trouver un repreneur, ou ce sera la fermeture. Un dossier sensible pour le gouvernement. Le sort des salariés devrait être tranché le 7 novembre par le tribunal de Strasbourg (Bas-Rhin).
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