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Technicolor à Angers : la période d'observation prolongée

Le tribunal de commerce de Nanterre a prolongé jeudi la période d'observation de la société Thomson Angers, filiale du groupe électronique français Technicolor, jusqu'au 11 octobre. La société, placée en redressement judiciaire le 1er juin, emploie 351 personnes.
Article rédigé par Clara Beaudoux
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (COMBET LAURENT Maxppp)

Un sursis d'un mois pour les salariés du site. Jeudi la société Thomson Angers, filiale du groupe électronique français Technicolor, a vu sa période d'observation prolongée jusqu'au 11 octobre, par le tribunal de commerce de Nanterre. En attendant, l'activité continue sur le site d'Angers où 351 salariés produisent des décodeurs.

Il s'agit de la dernière usine de production en Europe du groupe français de matériel de télécommunications. Le site avait été placé en redresssement judiciaire le 1er juin.

Lors de l'audience du 11 octobre, la décision définitive sera prise : soit une liquidation judiciaire, soit une validation des projets des repreneurs.

Deux repreneurs éventuels

Deux repreneurs se sont, semble-t-il, manifestés auprès du tribunal, mais sans proposer de projets finalisés. L'une des offres éventuelles est portée par la société Eolane, et concernerait 80 salariés pour une activité photovoltaïque. L'autre offre éventuelle, portée par la société Minerva et qui concernerait une centaine de salariés, prendrait la forme d'un atelier partagé de cartes électroniques.

Une délégation des représentants du personnel d'Angers devait être reçue jeudi dans l'après-midi par un représentant de la direction. La ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, en avait appelé mercredi à la responsabilité du groupe Technicolor, après un échange mardi avec son directeur général.

 

 

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