Congé de proche aidant : rencontre avec des familles qui pourraient en bénéficier
Depuis le 1er janvier 2017, les salariés qui assistent un proche malade âgé ou handicapé peuvent bénéficier du congé proche aidant. Huit millions de personnes seraient concernées en France.
Depuis cinq ans, la vie de Karima est une lutte de chaque instant. Un quotidien qui débute souvent dès 5 heures du matin et qui est rythmé par les crises de Yohann, son fils de neuf ans. Elle élève seule ce jeune autiste hyperactif qui ne parle pas. "On a pas une seconde de répit. (...) Je n'existe pas pour moi même", explique Karima Gouali, mère de Yohann. Une vie au jour le jour, d'autant qu'elle n'a pas encore trouvé de place dans un centre adapté pour son fils et doit le faire garder. Difficile à concilier avec un emploi à mi-temps.
Un congé de trois mois sans solde
Un congé de quelques mois pour les "aidants" comme on les appelle, pourrait l'intéresser. "Je prendrais ce temps-là pour pouvoir me former et mieux accompagner mon fils", explique Karima. Un congé de trois mois sans solde qui pourrait profiter en cas de besoin aussi à sa collègue. Sa mère vient tout juste de connaître des problèmes de santé. "C'est extrêmement sécurisant de se dire qu'on peut être là au moment où quelque chose arrive", explique Maryse Poulnot.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.