Rêve d'ailleurs ? Se faire recruter par la bonne entreprise
Les expatriés français sont un peu plus de deux millions à travers le monde et 79 % d'entre eux occupent un emploi. D'ailleurs, 51 % des expatriés sont partis à l'étranger pour des raisons professionnelles. La mutés des grandes entreprises font partie de ceux-là. S'ils ont eu la chance de partir vivre à l'étranger, c'est qu'ils ont su faire carrière dans la bonne entreprise. Cela se calcule dès le recrutement, dès la recherche d'emploi.
Recrutement : trouver une entreprise internationale
Dès la recherche d'emploi, il est possible de cibler les entreprises qui mutent leurs employés à l'étranger. Pour cela, il suffit de se rendre sur leur site internet. Deux rubriques peuvent renseigner sur l'expatriation : la structure de l'entreprise (qui sommes-nous ?) et les perspectives de carrière (Ressources Humaines). Dans la première, des filiales à l'étranger doivent être recherchées, dans la seconde on se penche sur les perspectives internationales. Il est aussi possible de miser sur une entreprise à fort potentiel de croissance, espérant qu'elle se développera à l'international.
Expatriation : afficher ses ambitions
Heureusement, les recherches d'emploi finissent par déboucher sur des entretiens d'embauche. Au cours de ceux-ci, la question « comment vous voyez-vous dans cinq / dix ans ? » est souvent abordée. Sans minimiser son intérêt pour le poste auquel on postule, c'est le moment d'afficher ses espoirs d'être un jour muté à l'étranger. Petit plus : les entreprises cherchent généralement à fidéliser leurs cadres et la perspective d'embaucher un salarié envisageant une carrière longue dans la maison peut séduire. Si le poste est décroché, les rêves d'ailleurs peuvent à nouveau être abordés au cours des entretiens « évolution de carrière ».
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