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Réformes : "Il n'y a pas de place pour un débat sur les retraites aujourd'hui", affirme Laurent Berger

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Réformes : "Il n'y a pas de place pour un débat sur les retraites aujourd'hui", affirme Laurent Berger
Réformes : "Il n'y a pas de place pour un débat sur les retraites aujourd'hui", affirme Laurent Berger Réformes : "Il n'y a pas de place pour un débat sur les retraites aujourd'hui", affirme Laurent Berger (france 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 1er septembre. Il a notamment abordé sa crainte de voir des réformes critiquées revenir sur la table du gouvernement. 

Invité des "4 Vérités" de France 2, Laurent Berger s'entretiendra avec le Premier ministre, Jean Castex, mercredi 1er septembre pour des rencontres bilatérales afin de discuter de la réforme des retraites ou encore de l'assurance-chômage. Le secrétaire général de la CFDT a affirmé redouter que le gouvernement reprenne sa réforme sur l'assurance-chômage, à huit mois de l'élection présidentielle de 2022. "C'est ce qu'il vient d'annoncer, a-t-il expliqué. D'ailleurs, en manipulant un peu les chiffres, si je peux me permettre, parce que la situation aujourd'hui du chômage, même si la situation économique est meilleure que ce qu'on pressentait il y a un an, n'est pas revenue à la normale par rapport à février 2020. Il y a beaucoup plus de demandeurs d'emploi aujourd'hui [...] : 260 000 demandeurs d'emploi de plus d'un an, de longue durée. Toutes catégories confondues, c'est 250 000 demandeurs d'emploi de plus." 

"Reposer les grands enjeux de société"

 S'agissant de la réforme des retraites, Laurent Berger a indiqué qu'il allait dire à Jean Castex qu'il n'y a "pas de place pour un débat sur les retraites aujourd'hui". D'abord, "parce que la crise sanitaire n'est pas derrière nous, et qu'il y a une société qui est fatiguée démocratiquement, et donc il n'a pas besoin de remettre de la conflictualité". Le secrétaire général de la CFDT a également insisté sur une autre raison : l'échéance électorale. "C'est le moment de reposer les grands enjeux de société, parmi ceux-là, ceux de la retraite", a-t-il relevé.  

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