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Vidéo "Il faut inviter chacun à partir à 64 ans" : Jean-Paul Delevoye explique ses propositions sur la réforme des retraites sur France 2

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Jean-Paul Delevoye, invité du 20 Heures : "il y a une amélioration sensible pour les petites retraites"
Jean-Paul Delevoye, invité du 20 Heures : "il y a une amélioration sensible pour les petites retraites" Jean-Paul Delevoye, invité du 20 Heures : "il y a une amélioration sensible pour les petites retraites" (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Les pistes de réforme dévoilées jeudi doivent former la base du projet de loi qui sera présenté par le gouvernement à la rentrée.

Après avoir dévoilé, jeudi 18 juillet, ses recommandations en vue de la réforme des retraites, dans un rapport qui doit servir de base au projet de loi du gouvernement, Jean-Paul Delevoye était l'invité du journal de 20 heures de France 2, jeudi soir, pour expliquer ses propositions. Il a notamment défendu la nécessité de fixer l'âge de départ à taux plein à 64 ans.

"Nous assumons de refaire une redistribution"

"Si tout le monde part à 62 ans, le système est déséquilibré", estime le haut-commissaire à la réforme des retraites, pour qui "il faut inviter chacun à partir à 64 ans". Cet âge sera, selon les projections, l'âge moyen de départ à la retraite en 2025 (l'année où la réforme doit entrer en vigueur), alors qu'il est de 63,4 ans aujourd'hui.

Une autre nouveauté proposée par son rapport est le calcul de la pension de retraite basé non plus sur le salaire des dernières ou des meilleures années de travail, mais sur tout la carrière. Le système actuel pénalise "les carrières heurtées, courtes et planes [en terme d'évolution des salaires], au profit des carrières longues et ascendantes", justifie Jean-Paul Delevoye. "Nous assumons de refaire une redistribution", a-t-il lancé sur France 2, qui doit permettre "une amélioration sensible pour les petites retraites".

Les organisations syndicales et patronales vont désormais être de nouveau reçues pour "une série de réunions bilatérales", a indiqué Matignon. Edouard Philippe "s'exprimera la semaine prochaine", a précisé Jean-Paul Delevoye sur France 2.

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