Faure (PS) accuse le gouvernement de "persévérer" dans l'erreur et "c'est diabolique"

"On a aujourd'hui une politique qui échoue parce que les arbitrages budgétaires rendus ne sont pas le fait du hasard, ils sont liés au fait que depuis un an les résultats tant vantés ne sont pas venus", a estimé le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure.

"Tous les Français aujourd'hui paient une croissance plus faible, une moindre création d'emplois et des investissements qui ne sont pas venus de la part des entreprises", a-t-il poursuivi dans "Les 4 Vérités".

"Les grands perdants sont les retraités, qui vont prendre de plein fouet les mesures annoncées" par Édouard Philippe avec une progression de leurs pensions inférieure à l'inflation, a ajouté Olivier Faure. Selon lui, ils vont subir la même baisse de pouvoir d'achat que celle subie après la hausse de la CSG. "Voilà une catégorie de Français qui n'a pas été oubliée par le président, qui a bien compris qu'il y avait là matière à économies sur le dos des Français", a-t-il insisté.

Macron "privilégie la rente"

"C'est un gouvernement qui n'a pas le social comme priorité. Pour l'essentiel, il en a fini avec la lutte contre les inégalités", assure Olivier Faure.

Contrairement à ce qu'Emmanuel Macron défend, "ce n'est pas le travail qu'il privilégie, c'est la rente : quand vous êtes actionnaires, vous avez des revenus moins taxés que quand vous êtes travailleur", attaque le patron du PS.

"On est en train de prélever 6 milliards sur les retraités" alors qu'"on aurait pu faire le choix de revenir sur les choix de l'an dernier (...) Le gouvernement prône le droit à l'erreur. On peut se tromper, mais quand on persévère c'est diabolique", a-t-il conclu.