Agriculture : faire face à l'absence de repreneur
La retraite des agriculteurs fait partie des nombreuses questions qui préoccupent la profession.
En 2017, 12 000 agriculteurs partiront en retraite. Problème : un quart seulement des terres seront transmises. François Théry cultive la terre à Gravelle (Pas-de-Calais) depuis trente ans. Des pommes de terre, des endives, de la chicorée à café et des céréales, le tout, en bio. "La terre pour moi représente une grande richesse à partir de laquelle on peut vivre. Abandonner ça, c'est un peu abandonner sa maison", confie-t-il.
Une lignée interrompue
Ces terres dans les plaines de l'Artois ont été héritées de son père, car chez les Théry, on est paysan de père en fils depuis des générations. Ainsi, après des études d'ingénieur agronome, il a repris la ferme familiale. Problème, avec ses enfants, cette lignée d'agriculteur va s'interrompre. Pourtant, pas question d'abandonner sa terre en les vendant au plus offrant. Et grâce à une association agricole, il a trouvé un repreneur. Ainsi, il a pu choisir son successeur selon ses propres critères : Mathieu Glorian, 35 ans, passionné de bio.
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