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PSA : le rapport Secafi critique les choix stratégiques du groupe

Le groupe d'experts Secafi, mandaté par les syndicats, présente mardi officiellement à la direction ses conclusions finales sur la santé du groupe Peugeot, qui prévoit de supprimer 8.000 postes en France et de fermer le site d'Aulnay. Leur rapport, commandé en juillet, est sévère sur les choix de restructuration de PSA mais ne remet pas en cause la fermeture d'Aulnay.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Maxppp)

Certes, pour PSA, la concurrence est rude et le contexte économique
morose. Pour autant, pour les experts du
cabinet Secafi mandaté par les syndicats, ils ne suffisent pas à eux seuls à
expliquer la situation du groupe. En cause, selon eux, d'abord les orientations
stratégiques choisies par le groupe notamment pour relever son activité
 :
Peugeot serait parti trop tard à l'assaut du marché international, avec des objectifs
qualifiés d'inatteignables et des capacités surdimensionnées.

PSA doit dissiper le flou sur le nombre de salariés concernés par le plan social

Pour Secafi, la restructuration parait donc nécessaire,
sinon inévitable. Pour autant, selon les rédacteurs du rapport, le groupe PSA peut
réduire le nombre des suppressions de postes annoncées, par exemple en
favorisant les départs volontaires et les aménagements du temps de travail, et
en améliorant les mesures d'accompagnement des salariés licenciés. Enfin,
Secafi recommande au groupe PSA de dissiper le flou sur le nombre de salariés
susceptibles d'être concerné par le plan social : 8.000 selon la direction,
10.000 selon Secafi...

Le coût de la fermeture du site, au terme du rapport,
pourrait se chiffrer à 250 millions d'euros, avec un effet escompté sur la
trésorerie en 2017.

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