Une étude publiée par la CGT remet en cause l'ampleur des pénuries de personnels dans de nombreux secteurs, comme le bâtiment ou l'hôtellerie-restauration. Selon le syndicat, près de trois quarts des annonces publiées par Pôle Emploi présenteraient des irrégularités.
Parcourir les quelque 990 000 offres disponibles sur le site de Pôle emploi est un réflexe pour plusieurs chômeurs, mais il arrive parfois des déconvenues. "Ils ne sont pas clairs sur la durée du contrat, des fois, c’est super long, mais en fait, c’est super court", témoigne une jeune femme. "C’est vrai que ce n’est pas actualisé tout le temps", estime une autre. Selon la CGT, 76 % des offres, soit les trois quarts disponibles, seraient illégales.
Des offres déjà pourvues mais laissées en ligne
Ainsi, des offres d’une durée d’un mois seraient en fait des contrats d’une semaine. Il existe aussi des propositions sans horaires précis. Des problèmes particulièrement courant dans l’intérim. Mais le syndicat dénonce surtout le partenariat avec des sites privés. Ces plateformes diffuseraient ainsi 90 % des offres non fiables, déjà pourvues, mais laissées en ligne. D’après la CGT, c’est le secteur du bâtiment qui affiche le plus d’offres d’emploi non fiables, suivis du secteur des services à la personne puis des transports et de l’industrie.
De son côté, Pôle emploi conteste l’enquête et affirme que 95 % des offres sont conformes et que ses partenaires privés sont soumis à des contrôles réguliers.
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