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Vidéo Quand les femmes pionnières s’exposaient aux critiques misogynes des journalistes

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Être une femme pionnière dans son domaine dans les années 60 et 70, c’était prendre le risque de s’exposer aux remarques sexistes des journalistes, remettant parfois en compte leur légitimité. Mais que cela soit pour Anne Chopinet, première femme reçue major au concours d'entrée de l’Ecole Polytechnique, ou Geneviève LAC arbitre de match de football, il n’était pas question de se laisser faire.
VIDEO. Quand les femmes pionnières s’exposaient aux critiques misogynes des journalistes Être une femme pionnière dans son domaine dans les années 60 et 70, c’était prendre le risque de s’exposer aux remarques sexistes des journalistes, remettant parfois en compte leur légitimité. Mais que cela soit pour Anne Chopinet, première femme reçue major au concours d'entrée de l’Ecole Polytechnique, ou Geneviève LAC arbitre de match de football, il n’était pas question de se laisser faire.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Être une femme pionnière dans son domaine dans les années 60 et 70, c’était prendre le risque de s’exposer aux remarques sexistes des journalistes, remettant parfois en compte leur légitimité. Mais que cela soit pour Anne Chopinet, première femme reçue major au concours d'entrée de l’Ecole Polytechnique, ou Geneviève LAC, arbitre de match de football, il n’était pas question de se laisser faire.

“Qu’est ce qu’ils en pensent les voyageurs de voir une femme au volant ?”, “Les femmes conduisent-elles aussi bien que les hommes ? Elles ne cassent rien ?”, “Est-ce que vous pensez que c’est vraiment la place d’une jeune fille de s’adonner à cette activité ?” Peu importe leur domaine, les femmes pionnières d’il y a 50 ans s’exposaient souvent aux questions misogynes des journalistes. Retour en images. 

Il a été conduit par une femme cet autobus, il est mal en point non ?

Dans les années 60, certains métiers, sports ou activités étaient réservés exclusivement aux hommes et aux femmes. Geneviève LAC, arbitre de match de football, a par exemple dû subir à plusieurs reprises des propos misogynes. Sur un plateau télévisé en 1967, un journaliste lui lançait par exemple : “Est-ce que ce n’est pas gênant pour vous de diriger des hommes sur un terrain ? Est-ce qu’ils vous obéissent bien ?”. Propos auxquels elle répondait : “Bien sûr, ils obéissent toujours. De toute façon l’arbitre est le seul maître sur le terrain. “

Anne Chopinet, première femme reçue major au concours d'entrée de l’Ecole Polytechnique, a également dû faire face aux propos déplacés de certains journalistes. “N’avez-vous pas l'impression qu’on vous prenne un peu pour un monstre et qu’on s’éloigne de vous ?, lui lançait un journaliste en 1972. 

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