Les discriminations subies par les femmes enceintes au travail
Selon le Défenseur des droits et l'Organisation Internationale du travail, un quart des femmes enceintes estiment avoir été victimes d'une discrimination sur leur lieu de travail (baromètre 2011). Celles-ci sont diverses mais une seule réponse doit leur être donnée : la dénonciation.
Quelles sont les discriminations dont les salariées enceintes peuvent souffrir ?
Les salariées enceintes peuvent être victimes de discriminations s'exprimant par une rupture de leur contrat de travail ou un frein dans leur évolution professionnelle. Ainsi, une femme enceinte peut se voir imposer un refus à l'embauche, une rupture de sa période d'essai ou un licenciement. Elle peut aussi bénéficier de moins d'opportunités professionnelles en raison de son état ou, à son retour de son congé maternité, ne pas retrouver un poste équivalent. Refuser d'embaucher une femme enceinte, s'en séparer ou la « mettre au placard », c'est interdit. Tous ces comportements constituent des discriminations et sont punis par la loi.
Que doit faire une salariée victime d'une discrimination fondée sur sa grossesse ?
Victime d'une discrimination, une femme enceinte doit réagir? même si son état ne lui donne pas envie de batailler pour des raisons professionnelles. Quand la discrimination intervient dans une grande entreprise, elle peut commencer par contacter les ressources humaines pour dénoncer le comportement de son supérieur. Si cette démarche ne peut aboutir, alors elle peut compter sur le Défenseur des droits. Celui-ci l'accompagnera jusqu'aux Prud'hommes si nécessaire, où les indemnités concédées aux salariées enceintes victimes de discrimination sont souvent généreuses. Bon à savoir : le délai de prescription pour porter plainte en cas de discrimination au travail est de trois ans.
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