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Manifestation interdite : inquiétudes des syndicats de police

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Manifestation interdite : inquiétudes des syndicats de police
Manifestation interdite : inquiétudes des syndicats de police Manifestation interdite : inquiétudes des syndicats de police (France 3)
Article rédigé par franceinfo
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Les forces de l'ordre redoutent de nouveaux débordements et affrontements jeudi 23 juin alors que la manifestation contre la loi Travail a été interdite.

Les forces de l'ordre redoutent de nouveaux débordements et affrontements demain, jeudi 23 juin, à Paris. Si les casseurs veulent en découdrent avec la police et que les manifestants viennent nombreux alors qu'ils n'en n'ont pas le droit, "ce sera un service de maintien d'ordre extrêmement compliqué, délicat et dur", estime Luc Poignant.
Les dégradations commises lors des précédentes manifestations, comme à l'hôpital Necker ou encore le nombre de policiers blessés ont conduit les autorités à interdire le défilé de demain en raison "des fortes sollicitations pesant sur les forces de l'ordre depuis plusieurs mois, des dispositifs de sécurisation renforcée liés à la tenue de l'Euro et de la prégnance de la menace terroriste" comme l'indique le communiqué de la préfecture de police.

Report du défilé plutôt que l'interdiction

Pour les syndicats policiers, l'interdiction est une mauvaise réponse. Ces derniers étaient en effet plus favorables à un report du défilé et non à son interdiction. Selon le secrétaire général adjoint du syndicat Alliance, Frédéric Lagache, les forces policières sont épuisées ce qui pourrait créer des failles dans le cadre de la sécurité d'un maintien de l'ordre, ou de la sécurité de l'euro ou encore de la prévention sur le terrorisme.

Au moins deux compagnies de sécurisation, actuellement en repos, ont été rappelées pour assurer le maintien de l'ordre demain, jeudi 23 juin 2016.

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