Loi Travail : les sections locales du PS prises pour cible
Une trentaine de locaux du PS ou des permanences socialistes a été visée depuis fin février par des opposants à la loi Travail ou des casseurs.
Des tags, des vitrines saccagées et même des impacts de balles. Depuis plusieurs semaines, les permanences du PS sont la cible d'actes de vandalisme, l'oeuvre de manifestants anti-loi Travail, comme à Caen.
Coût estimé des dégâts : 20 000 euros. "Ils ont osé appeler ça un peu de saccage. Ils ont tout cassé. Ils ont osé briser le portrait de Jean Jaurès", s'emporte Louis Mexandeau, ancien ministre socialiste. Depuis l'annonce du recours au 49.3, ces actes se sont multipliés pour faire pression sur le gouvernement. À Montauban, la CGT n'a pas hésité à occuper les locaux du PS.
Des coups de feu à Grenoble
Et à Grenoble, la violence est montée d'un cran. Dans la nuit de dimanche à lundi, douze coups de feu ont été tirés sur le rideau du siège de la fédération PS de l'Isère. "Se faire taguer ou caillasser le local, c'est une chose. S’en prendre au local avec des armes de guerre, c'est inacceptable", affirme Christophe Bouvier, premier secrétaire fédéral PS de l'Isère. Des actes condamnés par les cadres du parti. "Inadmissible", pour Bruno Le Roux. Au total, 31 attaques contre des permanences socialistes ont eu lieu depuis décembre. Aucune n'a été revendiquée.
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