Loi Travail : les salariés de 16 centrales nucléaires françaises ont voté la grève
Outre le mouvement dans les centrales nucléaires, trois centrales thermiques sont déjà à l'arrêt, mercredi soir.
Après les raffineries, les centrales. Les salariés d'au moins 16 des 19 centrales nucléaires françaises ont voté la grève pour jeudi, journée nationale d'action contre la loi Travail, a annoncé, mercredi 25 mai, un porte-parole de la CGT Energie, interrogé par l'AFP. Le mouvement devait débuter mercredi, à partir de 20 heures.
Selon lui, trois centrales thermiques sont déjà à l'arrêt : celles de Cordemais (Loire-Atlantique), de Gardanne (Bouches-du-Rhône) et de Porcheville (Yvelines). Pour autant, "cela ne veut pas dire qu'il y aura des baisses de charge", a-t-il ajouté. De son côté, Philippe Rancelli, secrétaire régional CGT EDF du Centre-Val de Loire, a indiqué qu'"il y aura des baisses de charges où ce sera possible en fonction des impératifs de sécurité".
La grève pourrait s'inscrire dans la durée
Alors que les huit raffineries françaises étaient mardi à l'arrêt ou tournaient au ralenti selon la CGT, la branche énergie avait appelé les salariés du secteur à amplifier la mobilisation.
La grève pourrait se poursuivre au-delà de jeudi dans l'énergie, "si le Premier ministre ne retire pas le projet de loi Travail", a affirmé une porte-parole de la CGT, citée par Reuters, avant d'ajouter : "On appelle à ce que le mouvement soit fort et qu'il monte en puissance parce qu'on sent bien qu'il faut que les salariés pèsent de tout leur poids pour que le gouvernement les entendent enfin."
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