Loi Travail : les centrales nucléaires joignent la contestation
Jeudi 26 mai, la CGT souhaite entraîner les centrales nucléaires dans le mouvement de contestation de la loi Travail. À l'heure actuelle, 19 centrales sont touchées.
L'ensemble des centrales nucléaires françaises est touché par le mouvement de contestation contre le projet de loi Travail, ce jeudi 26 mai, après un appel à la grève de la CGT. À Flamanville (Normandie), une cinquantaine d'employés organise des barrages filtrants à l'entrée de la centrale. Le site de Gravelines (Nord), l'une des centrales les plus importantes de l'Hexagone, connaît le même scénario. "Vu comment le gouvernement nous provoque, on veut montrer qu'on peut bloquer une centrale nucléaire", insiste Claude Lavigne, de la CGT.
Pas de risque de coupure de courant
Sur les 19 centrales en grève, dix ont réduit leur production, provoquant une baisse de production de 8% sur l'ensemble du territoire. Il n'y a cependant pas de risque de coupure de courant, car aucune centrale n'est à l'arrêt. Le gouvernement se veut d'ailleurs rassurant. "Nos capacités de production en Europe sont très importantes. Si nous avions des difficultés d'alimentation avec nos ressources propres, nous pourrions acheter de l'électricité", a déclaré Alain Vidalies, secrétaire d'État aux Transports. Le mouvement pourrait être reconduit pour 24 heures supplémentaires.
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