Loi Travail : le bras de fer syndical et politique se durcit
Le gouvernement d'un côté, la CGT de l'autre. Chacun s'accuse d'irresponsabilité. France 2 vous livre les dernières déclarations.
Face aux blocages des raffineries par la CGT, l'exécutif a décidé de durcir le ton. Le président de la République et le Premier ministre ont choisi leur cible : la CGT. Pour François Hollande, le blocage est "porté par une minorité". "J'en appelle une nouvelle fois à la CGT pour qu'elle cesse ses actions, [...] qu'elle cesse cette volonté à créer des tensions dans notre pays", a déclaré Manuel Valls.
Un appel rejeté
L'appel a été rejeté par le premier syndicat de France qui a renvoyé la balle au gouvernement. "Le gouvernement et le Premier ministre en particulier jouent à un jeu dangereux : essayer d'opposer la CGT aux citoyens", a répondu Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. Une action soutenue par Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche. La droite dénonce pour sa part la gestion de ce dossier par le gouvernement, aussi bien dans la rue qu'à l'Assemblée.
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