Loi Travail : 20 personnes mises en examen après des dégradations à Rennes
Les 8 femmes et 12 hommes, âgés de 19 à 30 ans, encourent jusqu'à sept ans d'emprisonnement.
Vingt personnes ont été mises en examen et placés sous contrôle judiciaire, samedi 21 mai à Rennes, dans le cadre de l'enquête sur les violences commises lors des manifestations rennaises contre la loi Travail, a annoncé le parquet. Parmi elles, 19 avaient été interpellées jeudi matin dans le métro de la ville, en flagrant délit de dégradations.
Les 8 femmes et 12 hommes, âgés de 19 à 30 ans, ont été présentés au parquet samedi matin. Elles ont été mis en examen pour "dégradations en réunion sur des biens d'utilité publique et participation à une association de malfaiteurs". Pour 18 d'entre eux, s'y ajoute le chef de "refus de signalisation", a indiqué le parquet de Rennes dans un communiqué. Ils encourent jusqu'à sept ans d'emprisonnement pour ces qualifications.
Ils ont interdiction de manifester
Tous les mis en examen ont été remis en liberté et placés sous contrôle judiciaire strict, avec interdiction de contacts entre eux, obligation de pointage, et "pour la plupart d'entre elles, interdiction de paraître au sein et aux abords des manifestations contre la loi travail et les violences policières", a précisé le parquet.
Dix-neuf des 20 jeunes concernés avaient été interpellés jeudi entre 6 heures et 7 heures du matin dans une opération menée dans plusieurs stations de métro de la périphérie rennaise, par 50 policiers de la police judiciaire et 19 de la sûreté départementale, dont neuf de la Brigade anti-criminalité.
Ces jeunes avaient été arrêtés en flagrant délit de dégradations sur les bornes de validation des titres de transport, dans lesquelles ils étaient en train d'introduire de la mousse expansive, selon la presse locale. Ils agissaient simultanément à trois ou quatre dans chaque station. Le 20e membre du groupe avait été interpellé plus tard, dans la journée de jeudi.
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