Alors que se profile une manifestation contre la loi El Khomri, mercredi 9 mars, c'est la semaine de tous les dangers pour le Premier ministre. "Oui, car le contexte est difficile. Mais Manuel Valls reste ouvert à la négociation. Pas sûr pour autant que cela suffise à calmer les esprits. Il doit faire à une opposition grandissante, de la part de la population qui ne soutient pas cette loi, et puis aussi dans sa propre majorité, avec Martine Aubry. C'est donc une semaine à haut risque avec le point d'orgue mercredi 9 mars", analyse Michel Dumoret, sur le plateau de France 3.Donner l'image d'un réformateurCe sera la mobilisation dans la rue, et c'est là, le vrai test pour le gouvernement. Peut-il alors retirer le texte ? "C'est le pire scénario pour l'exécutif, car ce serait la paralysie du pouvoir. Un pouvoir condamné à gérer les affaires courantes jusqu'à la prochaine présidentielle. Mais François Hollande, quitte à être impopulaire, veut donner l'image d'un pouvoir qui aura réformé jusqu'au bout, et ce, malgré les vents contraires", conclut le journaliste.