"L'émotion est très forte, ici, au siège de Pimkie, à Villeneuve-d'Ascq (Nord). Nous avons vu des salariés sortir en larmes, d'autres se serrer dans les bras", explique la journaliste Anaïs Hanquet en direct depuis le siège de l'enseigne. "Aucun d'entre eux ne s'attendait à de tels chiffres : 208 postes supprimés, dont plus de 160 rien qu'en France. 37 magasins devraient fermer leurs portes. Des suppressions de postes permises par la rupture conventionnelle collective ; une première en France".Les syndicats dénoncent "un plan social déguisé"La journaliste évoque "une nouvelle procédure qui sera mise en place seulement si les syndicats donnent un accord majoritaire". Elle poursuit : "Pour le moment, ce n'est pas le cas. Ils sont bien décidés à se battre contre. Pour eux, il s'agit d'un plan social déguisé. Ils savent également qu'ils sont très observés et que la décision qui sera prise ici fera jurisprudence en France. Les négociations s'annoncent donc très compliquées. Elles devraient commercer dès demain et dureront pendant plus d'un mois", conclut-elle.