Auteur, une rémunération en piges ou en droits d'auteur ?
Un auteur éprouve souvent des difficultés à se faire payer pour son travail. Quand il y réussit, il est rémunéré en droit d'auteurs ou en « piges ». Chaque forme de rémunération possède un cadre juridique strict? ainsi que des avantages et des inconvénients.
Droits d'auteur : le classique précaire
Rémunérer un auteur en droits d'auteur pour son travail? c'est classique. Les droits d'auteur sont une rémunération proportionnelle au bénéfice attendu par le diffuseur. Par exemple, dans le cadre d'un contrat d'édition, l'auteur touche un pourcentage des ventes. Il est donc payé en fonction du succès de son ?uvre. Le problème, c'est qu'il doit justement attendre que celle-ci rencontre le succès avant d'espérer toucher un revenu. S'il ne possède pas d'emploi à côté (CDI, chef d'entreprise...), sa situation financière peut vite devenir précaire. L'éditeur peut toutefois lui proposer un à-valoir, soit une avance sur droits d'auteur.
Piges : la sûreté à double tranchant
Un auteur peut également être rémunéré à la pige, même si cette pratique est assez controversée du point de vue juridique. La pige est généralement proposée à un auteur dans le cadre d'une commande. L'avantage, c'est qu'il est sûr d'être rémunéré pour son travail. Il touche une somme fixée par avance et versée selon le calendrier de livraison de l'?uvre. C'est rassurant. Malheureusement, si son travail rencontre un grand succès, il n'en tirera pas bénéfice d'un point de vue financier. Sa rémunération s'arrêtera au montant de la pige.
Ainsi, les droits d'auteur avec un à-valoir représentent la meilleure solution de rémunération pour un auteur. Attention, même si vous arrivez à obtenir des revenus stables avec l'une ou l'autre des solutions, ne considérez jamais que vous avez un contrat de travail avec la maison d'édition.
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