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Vidéo Dans la peau de Maoni, étudiante en STAPS, obligée de faire attention au moindre euro qu'elle dépense

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Temps de lecture : 2min
Maoni a 21 ans et elle est étudiante en STAPS à Bordeaux.  Récemment, la jeune femme a décidé de changer de filière et a dû tripler sa L2. Depuis, elle a perdu son statut de boursière et ne reçoit plus aucune aide financière. Pour Brut, elle a accepté de montrer son quotidien et les difficultés qu’elle rencontre.
VIDEO. Dans la peau de Maoni, étudiante en STAPS obligée de faire attention au moindre euro Maoni a 21 ans et elle est étudiante en STAPS à Bordeaux. Récemment, la jeune femme a décidé de changer de filière et a dû tripler sa L2. Depuis, elle a perdu son statut de boursière et ne reçoit plus aucune aide financière. Pour Brut, elle a accepté de montrer son quotidien et les difficultés qu’elle rencontre. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Maoni a 21 ans et elle est étudiante en STAPS à Bordeaux.  Récemment, la jeune femme a décidé de changer de filière et a dû tripler sa L2. Depuis, elle a perdu son statut de boursière et ne reçoit plus aucune aide financière. Pour Brut, elle a accepté de montrer son quotidien et les difficultés qu’elle rencontre.

Il y a des fois où je me dis : soit je mange mon repas du soir, soit je vais boire un verre avec les copains. Parce que je n’ai pas envie de m’écarter au niveau social. Je fais la part des choses, je me dis : ‘J’ai bien mangé ce midi-là, donc je vais pouvoir tenir et pouvoir m’accorder une petite sortie avec mes amis’”. S’en sortir sans recevoir aucune aide financière ? C’est ce que tente de faire Maoni, étudiante de 21 ans. Et en attendant de commencer son service civique d’ici un mois, la jeune femme est obligée de se serrer la ceinture…

La problématique, c’est que je n’ai plus de ressources financières

Étudiante, Maoni est obligée de faire attention à la moindre dépense depuis qu’elle a perdu son statut de boursière. Elle vit actuellement dans un appartement de 16m2, et est obligée de faire ses courses dans une épicerie sociale. “C’est une épicerie, en fait, où les prix sont à 10 % du marché. Donc on va faire un panier de courses dans un supermarché, ça va coûter 50 €, et là-bas, ça va coûter 7-8 €. Ou sinon, c’est aller dans les banques alimentaires”, explique la jeune femme. Pour son année scolaire en STAPS, elle est obligée d’acheter de nombreux équipements qui peuvent parfois lui coûter cher. “L’équipement sportif va aller entre 200 et 300 € en fonction des sports qu’on pratique. Donc c’est un coût excessif. D’autant plus que moi, j’ai 100 € de budget pour toute l’année.”

Afin de limiter ses dépenses, Maoni tente de trouver des alternatives comme la seconde main.  “J’achète beaucoup en seconde main, que ce soit en friperie ou sur Vinted et tout… Et j’essaye d’acheter aux anciens étudiants les matériaux sportifs. On essaye d’avoir les contacts des anciens.” Bientôt, elle devrait commencer un service civique qui lui permettra de gagner suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoins.

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