Vidéo Bernard Stalter, président des chambres des métiers et de l’Artisanat : « Il faut redonner ses lettres de noblesses à l’apprentissage »
Invité de :l’éco, le président de APCMA est revenu sur la réforme en cours de la formation professionnelle.
D’abord revenu sur l’intervention du Président de la République qui n’a pas parlé ni de l’apprentissage ni de l’artisanat ce qui « chagrine un peu » Bernard Stalter. Il espère plus de soutien de la part des sénateurs dans le cadre des 18es rencontres sénatoriales. « En ayant invité Muriel Pénicaud et Jean-Michel Blanquer, nous aborderons forcément la réforme de l’apprentissage ».
L’apprentissage a mauvaise presse, alors Benrard Stalter pense-t-il pouvoir changer cette image ? « Nous allons nous battre, notamment pour que les chambres des métiers restent un acteur majeur de l’apprentissage. Il est aussi très important que l’éducation nationale comprenne que l’apprentissage est une voie royale. Il y a dans l’artisanat 700 000 postes non pourvus. Il faut redonner ses lettres de noblesse à l’apprentissage, avec des ambassadeurs notamment, comme Thierry Marx, Mounir Mahjoubi ou Frank Provost. »
Le président de l’APCMA a fait part de sa crainte : « J’ai peur que les autres pays bénéficient de la croissance et que nous restions à la traîne par manque de personnel qualifié. La solution, c’est l’apprentissage et l’artisanat. »
Les artisans tardent à prendre le train du numérique, l’AFP s’est demandé quel étant le plan de numérisation du secteur. « Beaucoup d’entreprises travaillent déjà avec le numérique. Il y a par exemple un pâtissier que j’ai visité qui découpe ses gâteaux avec des lasers à eaux. Donc l’évolution va se faire et très vite, accompagner par l’APCAM et le ministre du numérique. »
L’interview s’est terminée en chanson, comme d’habitude, avec Au bout de mes rêves de Jean-Jacques Goldman.
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