L'apprentissage : une filière qui tente de se relancer
Des annonces ont été faites récemment pour valoriser la filière auprès des métiers qui manquent de main-d’œuvre.
La faculté des métiers d'Évry est le plus grand centre de formation d'apprentis en Ile-de-France, une vitrine de l'alternance. Automobile, industrie, restauration ou service, 80 formations du CAP à Bac +5 sont proposées. 3 000 jeunes sont accueillis chaque année. Pourtant, comme tous les autres, ce CFA a connu une baisse de ces effectifs.
Difficile de convaincre les employeurs
La compétence d'un soudeur est par exemple très recherchée dans les entreprises. France 2 a rencontré Quentin Guig, apprenti, qui a choisi cette voie par passion. Car ce ne sont pas les jeunes motivés qui manquent, mais parfois les patrons pour les accueillir. Aujourd'hui, 1 600 entreprises font confiance au CFA, mais elles sont de plus en plus difficiles à convaincre. "On se rend bien compte que ce sont des jeunes qui sont pratiquement tous issus d'échecs scolaires. Rares sont les jeunes qui sont arrivés là par choix", explique Alexandre Daian, directeur d'usine Expedit. Pour Régine Peguy, chargée de développement à la faculté des métiers d'Évry, les entreprises sont parfois trop exigeantes quand elles recrutent des apprentis. Chaque année, la faculté des métiers consacre 24 millions d'euros à l'apprentissage. 8 000 euros par apprenti. Au CFA, près de 3 jeunes sur quatre décrochent leur diplôme et près de 80% trouvent du travail, moins de six mois après leur sortie.
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