Ils embauchent tôt, comme a l’usine. Pourtant, ces élèves ont entre 15 et 20 ans. Dans cet atelier lyonnais, ils apprennent la mécanique générale. Objectif : passer leur CAP ou leur bac professionnel. La plupart, comme Florian Bonnet, en première année de CAP, étaient en décrochage scolaire : "Je n’arrivais pas, je n’accrochais pas au collège. Moi, rester cloué sur une chaise, ce n’est pas ce que je veux." Car ici, pas question de faire semblant ; tous les élèves participent à la fabrication de vraies pièces pour des vrais clients. Ça motive.Une école privée peu coûteuseFaire pour apprendre et non l’inverse, c’est la devise de l’école. Une école privée qui ne coûte presque rien aux familles, financée par la taxe d’apprentissage, le Conseil régional, des mécènes privés comme des entreprises locales et surtout, la vente des produits. De produits commandés par des clients, comme cette société lyonnaise. Ici on crée des chocolats et des spécialités régionales depuis 120 ans.