Mona Boujtita, 24 ans, a osé monter son entreprise malgré la crise. Chez Resap, rien ne se perd. "On va reconstruire une nouvelle pièce de A à Z en utilisant trois jeans différents défectueux à la base", explique Mona, cofondatrice de Resap. Conçue à partir d'un kilo de jean acheté pour 10 euros, la pièce se vend 75 euros. L'idée est née en plein confinement. "C'est nous qui avons injecté nos économies, on a un peu demandé à nos familles de nous aider au début. Et aujourd'hui, on va commencer à chercher vraiment des financements", raconte Daphné Grembenguia, cofondatrice.Une hausse des créations d'entreprisesLes débuts sont prometteurs, la marque a même déjà une cliente fidèle. Une grande enseigne leur a proposé un partenariat, ce qui leur permet d'embaucher leur premier salarié. "C'est toujours impressionnant pour nous qui débutons dans l'entreprenariat", confie l'une des cofondatrices. Hatem Sedkaoui, leur mentor, accompagne quatre start-up comme la leur depuis la crise. La création d'entreprises connaît une hausse de 13% en France par rapport à l'année dernière.