De l'aide et vite, c'était le souhait des fleuristes touchés de plein fouet par la crise sanitaire. Jeudi 8 octobre, chez Laurent Sintes, un fleuriste de Montpellier (Hérault), il y a seulement quelques bouquets à confectionner. L'activité peine à redémarrer. Le secteur de l'événementiel à l'arrêt représente 40% de son chiffre d'affaires. "L'été on a perdu beaucoup de regroupements familiaux, donc on a moins de bouquets à la vente au quotidien", explique-t-il.L'activité partielle sera prise en charge à 100%Les quatre salariés de Laurent Sintes sont au chômage partiel et il a pu bénéficier du report de charges. Mais les aides ne suffisent plus. Face à cette situation, le gouvernement élargit les aides pour les fleuristes. Ils pourront de nouveau bénéficier du Fonds de solidarité interrompu en juin, - cela représente jusqu'à 10 000 € par mois -, mais aussi de l'exonération de charges dues pour les premiers mois de l'année. L'activité partielle sera prise en charge à 100%.