La plupart se disent adolescents. Il s'agit de jeunes migrants qui arrivent en France sans parents. En France, ils sont de plus en plus nombreux à être pris en charge par les conseils départementaux. En 2016, ils étaient 8 054, 14 908 en 2017, 17 022 en 2018 et 16 760 en 2019 selon les derniers chiffres. Des immigrés qui affirment être mineurs à leur arrivée, mais alors comment contrôler leur minorité ? Les associations ont pour mission de définir l'âge de ces jeunes étrangers. Pas facile d'identifier les comportements à risqueUne évaluation faite sur la base des déclarations du demandeur, de ses papiers d'identité s'il en a et d'un questionnaire sur son parcours de vie. Chaque département établit sa liste de questions. Selon un rapport parlementaire, plus de la moitié des demandeurs ne sont pas reconnus mineurs à l'issue de cette évaluation. Si leur minorité est validée, ils sont remis aux mains de l'aide sociale à l'enfance. Concernant la possibilité de radicalisation, une procédure de signalement existe, mais il n'est pas toujours facile d'identifier les comportements à risque.