Épiceries solidaires : la Croix-Rouge compte de plus en plus de bénéficiaires
La crise du Covid-19 puis l'inflation ont contraint de nombreux Français à se tourner vers les associations caritatives, qui comptent de plus en plus de bénéficiaires. Reportage dans une épicerie solidaire de la Croix-Rouge.
Il y a quelques mois, Joseph Moramwa a poussé les portes de la Croix-Rouge. Depuis, cet étudiant de 20 ans ne peut plus s'en passer. "Du pain complet, des œufs, des pâtes, des raviolis, et du cassoulet", énumère-t-il. Malgré un emploi à temps partiel, avec moins de 150 euros de reste à vivre par mois, il lui est difficile de joindre les deux bouts. "Je sens que j'ai un pouvoir d'achat pas forcément des plus importants", dit-il.
Les associations font appel aux Banques alimentaires
Après la crise du Covid-19, c'est l'inflation qui a poussé Joseph à sauter le pas. Les prix de certains produits du quotidien ont flambé. "Il faut calculer le budget, donc c'est cher, la viande", confie Nathalie François, nouvelle bénéficiaire de la Croix-Rouge. Toutes aides comprises, cette agente d'entretien touche 800 euros par mois, insuffisant pour elle et sa fille de 17 ans. En seulement un an, le nombre de bénéficiaires a doublé dans cette antenne de la Croix-Rouge, passant de 900 personnes à 1 800. En plus des dons des supermarchés, les associations sollicitent de plus en plus les Banques alimentaires, qui s'inquiètent de leurs stocks de denrées.
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