Pendant une heure et demie par semaine, Véronique Lévenard est une oreille attentive, presque une confidente. Pour cette jeune centenaire domiciliée en région parisienne, elle est bien plus qu'une aide pour les tâches du quotidien. Cette salariée a été recrutée du jour au lendemain : "Une annonce est parue, je les ai appelé et directement j'ai été embauchée", raconte-t-elle. Le manque de candidatures inquiète fortement Depuis le début de la crise sanitaire, les besoins en aides à domicile ont bondi de 20 % selon la profession. Au sein de l'Association de soins et d'aide à domicile (ASAD), le manque de personnel est criant. Des offres d'emploi sont publiées en performance sur le site. "Il faut trouver les bons profils. Ça nécessite des qualités humaines, des qualités organisationnelles, il faut être véhiculé", développe Agnès Labarre, présidente de l'association. Et les salaires, à peine supérieurs au Smic, sont un frein pour les candidats. Une situation qui pourrait encore s'aggraver avec la vaccination obligatoire du personnel à partir du 15 septembre.