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Emploi : des disparités dans les congés paternité

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Emploi : des disparités dans les congés paternité
Article rédigé par France 3 - M.-P. Cassignard, L. Legendre-Trousset, J. Wild, F. Badaire, S. Guibout, Y. Blombou
France Télévisions
Passé à 25 jours en 2021, plus de 70% des papas profitent du congé paternité. Mais dans le détail, les disparités sont grandes selon les professions et les statuts. Les indépendants et les salariés précaires, par exemple, sont à peine la moitié à le prendre.

La vie de bureau 45h par semaine, Ludovic Blanc est avocat indépendant et papa de deux filles de six et deux ans. À chaque naissance, il aurait pu prendre son congé paternité mais il y a renoncé pour continuer à travailler. "Il était inconcevable effectivement pour moi d’avoir une parenthèse complètement hors activité, hors revenus. Pendant un mois, mes nouveaux clients n’auront sans doute pas compris (...), j’avais des échéances judiciaires", explique-t-il. Pour équilibrer sa vie professionnelle et familiale, il va chercher ses enfants à l’école.

Seuls 46% des indépendants prennent leurs congés

Aujourd’hui, le congé paternité gagne peu à peu du terrain. Mais des disparités entre travailleurs demeurent. Seuls 46% des indépendants y ont recours, bien moins que la moyenne nationale, 71%. Ceux qui se trouvent en CDI sont 91% des pères à profiter du congé paternité. Autre élément à prendre en compte : l’âge et le type de métier exercé. La culture de l’entreprise joue aussi beaucoup. Certains spécialistes réclament que le congé paternité soit rendu obligatoire.

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