Boulangerie : la difficile recherche de main-d’œuvre pour ces commerçants
Jean-Pierre Renard est au fournil depuis près de 30 ans et aurait dû partir cette année en retraite. Mais faute de repreneur, il a dû se résigner à rempiler pour une année, pas plus. “On cherche à vendre depuis à peu près huit. Malheureusement, on n'a pas eu de candidat ou les candidats qui sont venus n'ont pas eu d’attache facile par rapport aux banques ou le fait d’avoir une multiactivité faisait peur”, explique le boulanger.
Adapter le temps de travail
Rentable, la boulangerie de Surtainville (Manche) fait également office d’épicerie et de bureau de tabac. Une multiactivité et donc plus de contraintes, de quoi refroidir les acheteurs potentiels. Pour trouver du monde, le patron d’une boulangerie de Barneville-Carteret (Manche) a proposé des semaines de quatre jours au lieu de cinq, et les candidatures ont affluées.
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