Aux États-Unis, les grandes entreprises augmentent les salaires pour attirer les travailleurs
Aux États-Unis, la reprise économique est telle que certaines grandes entreprises manquent de bras. Pour recruter, certaines ont engagé une guerre des salaires.
Dans le Wisconsin, aux États-Unis, un restaurant typiquement américain doit fermer un jour par semaine malgré son succès pour octroyer un jour de congé à ses employés, faute d'avoir assez de main-d'œuvre. L'Amérique manque de bras : avec la crise économique, beaucoup d'entreprises ont licencié, et le gouvernement américain a renfloué les ménages avec un gigantesque plan d'indemnités. Les entreprises doivent désormais attirer les travailleurs. "Toute personne qui signe chez nous touche d'entrée un bonus de 200 euros, si un salarié fait venir un nouvel employé, il touchera 160 euros, et l'employé touchera un deuxième chèque de 200 euros s'il reste au moins 30 jours", explique AJ Taree, gérant de restaurants au Texas.
Le double du minimum légal
Il y a 75 000 postes à pourvoir chez Amazon, 20 000 chez la chaîne américaine Chipotle, 10 000 chez McDonald's. Ces grands groupes proposent un salaire horaire à 12 euros, le double du minimum légal, ce qui ne devrait pas affecter leur rentabilité. Le président Joe Biden a emboîté le pas et a imposé ce salaire horaire à tous les sous-traitants de la Maison blanche.
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