C'est la douche froide pour l'ensemble des salariés d'Airbus à Suresnes (Hauts-de-Seine). Ils viennent d'apprendre que leur centre de recherche va fermer en 2018. 308 suppressions de postes et 325 mobilités géographiques du site de Suresnes vers celui de Toulouse (Haute-Garonne). Une décision difficile à admettre pour les salariés. "Ils ont des familles, des époux et épouses qui travaillent ici, des enfants", s'indigne une femme.Privilégier les départs volontairesAu total, plus de 1 000 postes seront supprimés en Europe. Les effets d'une vaste réorganisation face à la concurrence. À Toulouse, on assure vouloir privilégier les départs volontaires : les départs en retraite et la mobilité interne. Pour les syndicats, c'est l'incompréhension alors que le carnet de commandes affiche 1 000 milliards d'euros. Le site de Toulouse va d'ailleurs renforcer ses effectifs en créant 270 postes dans le digital.