Le mariage était attendu. EDF va officiellement prendre le contrôle de la branche réacteurs nucléaires d'Areva. En contrepartie, elle lui versera quelque 2,7 milliards d'euros.EDF récupérera alors la construction des réacteurs, l'assemblage des combustibles et la maintenance des centrales. De son côté, Areva gardera 25% de sa filiale.7 milliards d'euros de detteMais pour les syndicats, la survie d'Areva reste menacée, malgré cet accord : "On est tous conscients : une entreprise qui a 7 milliards de dette et qui n'a que 4 milliards de carnets de commandes annuels n'est pas viable", estime Pierre-Emmanuel Joly, de la CGT Areva, au micro de France 3. De son côté, Emmanuel Macron assure que l'Etat "prendra ses responsabilités" : "Mais nous voulons avoir un plan de bataille du nouvel Areva", ajoute le ministre de l'Economie.