EDF s'offre le géant British Energy
Cette nouvelle offre, après l'échec d'une première tentative fin juillet, valorise British Energy à 15,6 milliards d'euros (774 pence par action) contre 15,45 milliards d'euros précédemment. L'opération a été accueillie en fanfare à la Bourse de Paris ou l'action EDF a ouvert en hausse de 4,54% à 52,425 euros.
En rachetant BE, EDF, qui exploite déjà 58 centrales en France, accède à un marché nucléaire prometteur, que le gouvernement britannique a décidé, en janvier, de relancer.
"Pour EDF, ceci représente une étape historique dans nos projets de développement stratégique en Europe et permet au groupe EDF de se développer de façon significative au Royaume-Uni, l'un de ses marchés clés", a déclaré M. Gadonneix.
British Energy ne dispose pas des compétences nécessaires pour piloter la construction de nouvelles centrales nucléaires, à laquelle Londres a donné son feu vert, mais il possède des terrains situés près des centrales existantes qui sont considérés comme les meilleurs sites pour la mise en œuvre de tels projets.
Déjà présent au Royaume-uni à travers sa filiale EDF Energy, EDF pourrait même davantage s'y implanter, car il est par ailleurs candidat, avec le groupe nucléaire français Areva, à la construction de réacteurs de troisième génération EPR outre-Manche.
Caroline Caldier avec agences
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